BiographieAhmed Sefrioui est issu d'une famille d’origine
berbère,
son père était meunier. Il grandit dans la médina, espace prégnant dans
son œuvre, en particulier dans le roman autobiographique
La Boîte à merveilles.
Ahmed Sefrioui va à l’école coranique, comme la majorité des enfants
de son âge à l'époque. Le souvenir du fqih, et de ses méthodes
particulièrement violentes à l’égard des enfants, est très présent dans
son œuvre.
Il fréquente aussi l’école française puis le collège de Fès. Sefrioui est le fondateur du musée
Al Bathaà Fès, ville que l'on retrouve dans la majorité de ses écrits. De
l’école coranique aux écoles de Fès, en passant par la découverte de la
langue française, se fait un cheminement que l'on retrouve dans ses
écrits « historiques ». Il devient journaliste à
L'Action du peuple.
Puis il assure des fonctions dans la gestion et la protection du
patrimoine de la ville de Fès. Il entre ensuite à la direction du
tourisme à Rabat. En 1947, il reçoit le Grand prix littéraire du Maroc,
attribué pour la première fois à un Marocain, pour le manuscrit du
Chapelet d'ambre. La majorité de ses écrits feront l'objet de rééditions ou de traductions.
Œuvres (Liste non-exhaustive)Ahmed Sefrioui publie quatre ouvrages de fiction et plusieurs ouvrages documentaires sur le
Maroc.
- Le Chapelet d'ambre : recueil de nouvelles mystiques dans lequel il évoque la médina de Fès.
- La Boîte à merveilles : roman autobiographique qui raconte les souvenirs d'un enfant nommé Sidi Mohammed.
- La Maison de servitude : roman métaphysique, suite informelle du précédent.
- Le Jardin des sortilèges, ou le Parfum des légendes : recueil de contes puisés dans le fonds de littérature orale des milieux populaires traditionnels.
Bibliographie1- Le chapelet d’ambre, seuil, paris, 1949 ;
2- la boite à merveilles, seuil, paris, 1954 ;
3- Le jardin des sortilèges ; l’harmattan, paris, 1981 ;
4- La maison de servitude, éditions marsam , rabat , 2001